Je ne crois les chiffres que si je les ai moi-même falsifiés !
Les chiffres vous font faire pleins de trucs que vous ne vouliez pas vraiment réaliser avant de les lire.
Prenons cet exemple tout simple : vous voyez une veste qui vous plaît beaucoup dans une vitrine.
- Si elle est affichée à 400€, vous allez vous dire que c’est beaucoup trop cher, et que
vous ne souhaitez pas mettre plus de 100€ dans ce type de vêtement.
- Si elle est affichée à 200€, même constat.
- Par contre, si le 400€ est barré, qu’on vous met un beau -50% à côté, le nouveau prix de 200€ paraît d’un coup plus séduisant…
Dans le cas de la vélocité, ce genre d’ancrage peut être dangereux parce que les chiffres disent qu’on peut faire quelque chose, même si instinctivement on aurait dit que non. Du coup, on va se lancer et…
Par ailleurs, s’engager, lors d’un sprint planning sur la seule foi de la vélocité possède plein d’autres petits défauts mais aussi quelques vertus que je vous propose de découvrir et d’expérimenter via un Serious Game que j’ai intitulé Stack Race (jeu de mot d’ancien développeur… On fait ce qu’on peut). L’idée est d’empiler des cubes les uns sur les autres et ça ce passe sur le blog de Soat, là où j’ai proposé le jeu la première fois.
Remarquez que je ne suis pas le seul à trouver la vélocité insuffisante voire inappropriée pour mener un sprint planning. Outre les mouvements #NoEstimate, on trouve d’autres formats de sprint planning, comme le Commitment-Driven Sprint Planning de Mike Cohn.